Les bonnes habitudes pour retrouver sa vitalité

Sommaire

Savoir conserver sa vitalité reste avant tout un état d 'esprit à conserver au quotidien, quoiqu'il arrive, couplé à une bonne hygiène de vie.

Des gestes simples, de bonnes habitudes comportementales, des apports alimentaires de bonne qualité, tout en tenant compte de son terrain, unique pour chaque individu avec une place prépondérante laissée à la prévention. Une bonne santé, une bonne vitalité construite pas à pas chaque jour donnera de beaux fruits, qui perdureront à condition de le vouloir : les bonnes graines semées dans le corps donneront une récolte des plus abondantes à condition d'en prendre soin.

Une alimentation équilibrée, gage de santé :

• Savoir s'alimenter en aliments de bonne qualité plutôt qu'en quantité constitue déjà la base d'une bonne alimentation, ce quelque soit le terrain de prédisposition génétique. La nature, la meilleure garante d'une bonne homéostasie a toujours su nous apporter sur un plateau moultes plantes, fruits, protéines riches en la plupart des macro- et micronutriments dont le corps humain a besoin pour bien fonctionner. Les chasseurs cueilleurs au départ de notre civilisation savaient se nourrir avec ce qu'ils trouvaient chaque jour sur cette belle planète, ce qui leur a bien réussi apparemment puisque nous sommes là. Même si le corps humain a du s'adapter du fait des nombreux changements qu' a du subir au fur et à mesure l'espèce humaine mais aussi animale ou végétale ( apport d'aliments cuits avec la découverte du feu, pollution croissante, xénobiotiques, dérèglements climatiques....), consommer des aliments qui ont subi le moins de transformations possibles reste une bonne habitude, facile à mettre en place et quelquefois moins onéreuse que ces produits industriels ( achats chez le producteur, Amap, son propre potager) : sous prétexte de nous faciliter la vie car déjà tout prêt, le nombre de produits chimiques, de conservateurs qu'ils renferment, dénués le plus souvent de vitamines essentielles pour le corps, ne font que le lit à petit feu de certaines maladies dégénératives, voir mortelles. 
• Consommer à chaque repas au moins un légume de saison cru ou cuit ( pour les intestins plus fragile)en entrée, couplé à quelques herbes fraîches ou bien une soupe maison cuite à l'étouffée, pour en conserver toutes les vitamines du groupe B et votre corps reçoit déjà une belle quantité des précieux éléments essentiels pour sa santé. Une cuillère à soupe d'une huile végétale d'omégas 3, conservée au frigidaire juste au moment de servir et votre cerveau, tout comme vos cellules vous diront merci : prévention au niveau du mauvais taux de cholestérol, fluidité des membranes cellulaires et cerveau dopé avec seulement ce geste simple.
• Un plat protéiné riche en protéines le midi, dans la mesure du possible, semble idéal ( sauf cas particuliers comme les travailleurs de force, certaines pathologies etc...) : de la viande au moins 2 fois par semaine, notamment de la viande rouge (pour les personnes notamment dont le taux de fer est limite) à condition que l'animal n'ait pas reçu des tonnes d'antibiotiques, des petits poissons gras moins chargés en métaux lourds que les gros poissons (thon, saumon, bar...), ce , pour les apports en omégas 3 qu'ils représentent , des œufs avec un code 0 ou 1 sur la coquille, garantissant ainsi de bonnes valeurs nutritives tout en respectant un élevage au plein air au gallinacée, ou tout simplement des légumineuses, riches en apports protéinés. Une protéine de bonne valeur, couplée à un ou deux légumes de saison frais cuits à l'étouffée, à la vapeur ou en petits dés dans un peu d'huile d'olive et le tour est joué. Les légumes en boites, malgré souvent leurs étiquettes alléchantes ont subi un traitement pour assurer leur conservation, synonyme d'une détérioration de certaines vitamines, en plus de rajout de certains exhausteurs de goût, de colorants quelquefois.
• Le sucre, à travers toutes les boissons sucrées, les sodas qui trônent en tête de gondoles dans les supermarchés, les barres chocolatées, sans parler des plats tout prêts, des pains industriels riches en sucre cachés a contribué à la progression impressionnante d'obésité à travers le monde, sans parler des pathologies qui en sont la conséquence indirecte. Même si le sucre reste avant tout un élément source de plaisir, parfois consommé aussi pour combler un manque physique (,en cas de carence observée lors de certains régimes, de pratique sportive) ou un manque psychique ( anxiété, travail intellectuel intense etc... ), certains aliments sont moins délétères que d'autres tout en satisfaisant ce besoin que le corps est plus propice à réclamer à certaines périodes de la vie : quelques carrés de chocolat noir à 70%, des fruits de saison ou un bon verre de jus de fruits pressés seront aussi bénéfiques.
• Les modes de cuisson ont également un rôle très important à jouer pour garantir des apports conséquents à notre organisme : une cuisson la plus douce possible, à la vapeur, en papillote, à l'étouffée afin de préserver au mieux toutes les vitamines hydrosolubles (B) ainsi que la précieuse vitamine C, vite détruite à la chaleur, tout comme les omégas 3 qui deviennent trans et donc néfastes pour la santé si cuits au-delà d'une température ( 50°C). De plus les sucres, les graisses à une température de 100°C produisent la réaction de Maillard, avec une production de molécules toxiques, suspectées d'être cancérigènes : le barbecue, le gâteau cuit au four de temps en temps, c'est possible mais pas tous les jours, tout est toujours une question d'équilibre.

Pratiquer une activité physique :

• Notre corps a besoin avant tout de bouger, nous apportant ainsi la chaleur, l'énergie, un bon retour veineux etc....dont il a besoin. De plus, pratiquer une activité physique contribue à prévenir une détérioration musculaire, physiologique irrémédiable avec l'âge qui décroît. La vie trépidante qui nous entoure, la fatigue, les obligations familiales, parfois mises en avant comme un faux prétexte ou une excuse, nous font souvent renoncer à ce qui finalement devrait peut-être constituer l'une de nos priorités au quotidien.
• Faire bouger son corps, respirer à pleins poumons peut ne prendre que 15 minutes par jour : sortir le chien à son retour du travail, aller chercher le pain ou ses légumes avec ses enfants, aller respirer dans le Jardin public auprès des arbres, prendre son vélo pour poster une lettre ou tout simplement faire une promenade digestive en famille après le dîner, comme savent si bien le faire nos compatriotes italiens. L'homme est fait pour vivre le plus possible au grand-air et la pratique d'une activité physique régulière au quotidien semble plus bénéfique que celle pratiquée de façon intensive, parfois dans des salles confinées, peu aérées : de bons ions négatifs, bénéfiques pour l'oxygénation des cellules et ce, à un moindre coût.

S'assurer un sommeil de qualité :

• Le sommeil reste l'une des clés incontournables pour préserver une bonne vitalité, de par la récupération qu'il apporte à tout l'organisme. Bien dormir constitue malheureusement de nos jours une quête que peu d'entre nous peuvent atteindre et pour cause : une vie stressante, une alimentation déséquilibrée, des chambres pas suffisamment aérées, des utilisations exagérées de l'ordinateur juste avant de dormir, la présence du Wi-fi dans toute la maison représentent des facteurs négatifs pour s'assurer un sommeil de qualité( en dehors de toute pathologie ou de problème psychologique ou émotionnel).
• Prendre un bain juste avant d'aller dormir permet de se relaxer, tout comme lire une revue ou un livre de son choix. Certaines huiles essentielles à base de citrus ( petit grain bigaradier, orange) diffusées quelques minutes avant d'aller dormir peuvent apporter un apaisement en agissant sur le système nerveux central. Et un repas plus léger le soir contribue à alléger le travail du foie, notre usine qui toute la nuit va devoir digérer aussi bien les aliments que les émotions absorbées durant le jour. S'assurer un moment de détente avant d'aller se coucher reste un geste simple, différent selon chaque personne mais qui devrait être lui aussi une priorité.

Un équilibre émotionnel, clé de voute d'une santé de fer :

• L'homme même s'il semble fonctionner comme une machine parfaitement huilée, si l'on en croit les dosages biologiques réalisés pour en faire parfois un état des plus objectifs, est conditionné par son mental et son état émotionnel, ce que les médecines holistiques ont toujours su mettre en avant.
• Avoir un bon mental peut se cultiver au quotidien, même si certains neuro-physiologistes mettent en avant le fait que nous ne serions pas tous égaux au départ avec une moindre de production de certains neuro-médiateurs ( dopamine, ocytocine acétylcholine), constatée chez certaines personnes.
• Ecouter tout simplement une musique qui nous plait enclenche la production de dopamine, nous procurant ainsi une sensation de plaisir. Avoir un but reste stimulant d'un point de vue intellectuel, se consacrer à une passion permet d'avancer et d'oublier pour un temps les tracas du quotidien. Le recours à certaines médecines douces peut notamment aider à agir sur le mental en l'améliorant ou du moins en le dégageant de toutes ces scories que la vie se charge de lui amener : la sophrologie, l'EMDR, l'EFT, une séance d'ostéopathie, la pratique de la méditation, les fleurs de Bach ou tout simplement s'accorder quelques minutes de silence pour faire le point sur soi. S'assurer une bonne santé ne reviendrait il pas à se permettre finalement d'être le plus en phase avec soi-même ?